Ma thèse en 180 secondes
Entretien avec Nathalie Lagarde qui a représenté heSam Université à la finale nationale
10 avril 201530 septembre 2015
Nathalie a gagné la finale heSam Université du concours Ma thèse en 180 secondes. Retour avec cette brillante bio-informaticienne sur sa participation, son travail de préparation et le défi qui l’attend maintenant…
Pourquoi as-tu eu envie de te lancer dans l’aventure MT180 ?
L’année dernière, j’avais entendu parler de cet évènement qui se déroulait pour la première fois en France et m’étais demandée : « Et toi, que ferais-tu si tu participais ? » Donc quand le directeur de mon laboratoire est venu me voir après avoir reçu le mail annonçant la participation du Cnam à l’édition 2015 et convaincu que j’avais tout à fait le profil, je n’ai pas hésité une seconde !
Personnellement, je trouve génial le fait d’être capable d’expliquer son travail et de le rendre compréhensible et accessible au plus grand nombre. Et puis c’est aussi le fait de rencontrer d’autres jeunes chercheurs et d’apprendre de nouvelles choses qui rend cet exercice très intéressant. En bref, cela véhicule une image de la recherche positive : jeune, dynamique, tournée vers l’avenir, voire même fun !
Comment t’es-tu préparée ?
Tout de suite, j'ai montré à mes collègues du laboratoire, le premier texte que j’ai écrit. D’une façon plus générale, ils ont été très présents et impliqués tout au long de ma préparation ! (Je pense qu’ils ont entendu mon texte pas loin de 350 fois !)
Ensuite, j’ai rencontré Valérie Druguet, professeure de théâtre et spécialiste de la formation pour adultes qui nous a coachés avec Terry et Ryadh. Cela a été très formateur car elle arrive à pointer très précisément ce qui ne va pas dans nos textes ou nos attitudes. Elle nous a accompagné à la fois dans le travail d’écriture et dans celui de « mise en scène ». Et puis son regard extérieur, de non spécialiste, nous a été précieux pour répondre à l’objectif de vulgarisation du concours. Enfin, bienveillante, elle a aussi su nous faire profiter de ce moment en nous encourageant mais aussi en nous donnant des « petits trucs » pour gérer le stress, notamment.
Nous avons, d’une façon générale, été très encadrés au Cnam. Les épreuves blanches ont été très instructives. Écouter toutes les critiques et les remarques parfois négatives, c’était difficile, voire perturbateur, mais si ça ne fait pas plaisir, c’est très utile. Cela m’a permis, par exemple, de repenser entièrement mon texte et aura finalement été très bénéfique.
Enfin, avec Ryadh et Terry, nous n’avons jamais été en compétition. Au contraire, nous avons travaillé ensemble, avec Valérie, nous écoutant les uns les autres et nous donnant des conseils. Cette ambiance « bon enfant », amicale, a été un vrai plus !
Arrive le Jour J, comment as-tu vécu la finale heSam Université ?
J’étais évidemment un peu stressée ! Mais, comme avec ceux du Cnam, il y a tout de suite eu une très bonne ambiance avec les autres candidats de l’Ensam et de Paris 1. L’arrivée dans l’amphithéâtre impressionne car il y a le public, le jury, les caméras. Passant en première, je suis restée très concentrée pendant les discours, dans ma bulle. L’avantage c’est que j’ai pu, ensuite, profiter des prestations des autres candidats.
Au moment des délibérations, je suis sortie et j’ai retrouvée l’équipe de mon laboratoire. Ils étaient très contents de ma prestation donc avant même la remise des prix, j’étais déjà très satisfaite.
Arrivent enfin les résultats… Le prix du jury me donne l’opportunité d’aller défendre la Comue à Nancy, lors de la finale nationale ! Ce qui me rend super heureuse et fière car je vais représenter mon établissement, le Cnam et mon laboratoire, GBA (Génomique, bioinformatique et applications). Le prix du public est lui aussi très gratifiant car il signifie que j’ai rempli ma mission : rendre mon travail accessible à des gens de tous les horizons ; en tout cas très loin d’être des spécialistes de l’Interleukine 6 !
En quoi participer à MT180 est-il pour toi un plus dans ton métier, voire ta carrière de chercheuse ?
Comme je l’ai dit, je crois vraiment qu’il est important de savoir parler de son travail et de faire en sorte que des gens, qui ne sont pas à la base des spécialistes ou même des connaisseurs comprennent de quoi il s’agit et s’y intéressent. Je pense même que cela a sa place, par exemple, sur un CV.
C’est aussi une belle occasion de mettre en avant la recherche au Cnam et celle que nous faisons au sein de GBA.
Enfin, je trouve que le fait de rencontrer d’autres jeunes chercheurs d’autres laboratoires et de découvrir leurs travaux est très intéressant et peu d’évènements, finalement, le permettent comme l’aventure MT180 !
Comment envisages-tu la finale nationale le 3 juin prochain ?
Je sais que ça va être plus compliqué car « sortir du lot » au milieu de 26 autres candidats forcément doués est un vrai défi. En tout cas, je ferai de mon mieux et vais sans doute retravailler un peu mon texte, essayer de l’améliorer encore et puis garder en tête les conseils de Valérie afin de ne pas être trop stressée le Jour J…
En tout cas, j’ai hâte d’y être ! De rencontrer les autres candidats et d’écouter leurs prestations et puis, bien sûr, de représenter le mieux possible heSam, le Cnam et GBA. Je sais déjà que j'aurai le soutien de mes collègues qui veulent tous faire le déplacement ; j’espère qu’ils prévoient une grande salle à Nancy !
L’année dernière, j’avais entendu parler de cet évènement qui se déroulait pour la première fois en France et m’étais demandée : « Et toi, que ferais-tu si tu participais ? » Donc quand le directeur de mon laboratoire est venu me voir après avoir reçu le mail annonçant la participation du Cnam à l’édition 2015 et convaincu que j’avais tout à fait le profil, je n’ai pas hésité une seconde !
Personnellement, je trouve génial le fait d’être capable d’expliquer son travail et de le rendre compréhensible et accessible au plus grand nombre. Et puis c’est aussi le fait de rencontrer d’autres jeunes chercheurs et d’apprendre de nouvelles choses qui rend cet exercice très intéressant. En bref, cela véhicule une image de la recherche positive : jeune, dynamique, tournée vers l’avenir, voire même fun !
Comment t’es-tu préparée ?
Tout de suite, j'ai montré à mes collègues du laboratoire, le premier texte que j’ai écrit. D’une façon plus générale, ils ont été très présents et impliqués tout au long de ma préparation ! (Je pense qu’ils ont entendu mon texte pas loin de 350 fois !)
Ensuite, j’ai rencontré Valérie Druguet, professeure de théâtre et spécialiste de la formation pour adultes qui nous a coachés avec Terry et Ryadh. Cela a été très formateur car elle arrive à pointer très précisément ce qui ne va pas dans nos textes ou nos attitudes. Elle nous a accompagné à la fois dans le travail d’écriture et dans celui de « mise en scène ». Et puis son regard extérieur, de non spécialiste, nous a été précieux pour répondre à l’objectif de vulgarisation du concours. Enfin, bienveillante, elle a aussi su nous faire profiter de ce moment en nous encourageant mais aussi en nous donnant des « petits trucs » pour gérer le stress, notamment.
Nous avons, d’une façon générale, été très encadrés au Cnam. Les épreuves blanches ont été très instructives. Écouter toutes les critiques et les remarques parfois négatives, c’était difficile, voire perturbateur, mais si ça ne fait pas plaisir, c’est très utile. Cela m’a permis, par exemple, de repenser entièrement mon texte et aura finalement été très bénéfique.
Enfin, avec Ryadh et Terry, nous n’avons jamais été en compétition. Au contraire, nous avons travaillé ensemble, avec Valérie, nous écoutant les uns les autres et nous donnant des conseils. Cette ambiance « bon enfant », amicale, a été un vrai plus !
Arrive le Jour J, comment as-tu vécu la finale heSam Université ?
J’étais évidemment un peu stressée ! Mais, comme avec ceux du Cnam, il y a tout de suite eu une très bonne ambiance avec les autres candidats de l’Ensam et de Paris 1. L’arrivée dans l’amphithéâtre impressionne car il y a le public, le jury, les caméras. Passant en première, je suis restée très concentrée pendant les discours, dans ma bulle. L’avantage c’est que j’ai pu, ensuite, profiter des prestations des autres candidats.
Au moment des délibérations, je suis sortie et j’ai retrouvée l’équipe de mon laboratoire. Ils étaient très contents de ma prestation donc avant même la remise des prix, j’étais déjà très satisfaite.
Arrivent enfin les résultats… Le prix du jury me donne l’opportunité d’aller défendre la Comue à Nancy, lors de la finale nationale ! Ce qui me rend super heureuse et fière car je vais représenter mon établissement, le Cnam et mon laboratoire, GBA (Génomique, bioinformatique et applications). Le prix du public est lui aussi très gratifiant car il signifie que j’ai rempli ma mission : rendre mon travail accessible à des gens de tous les horizons ; en tout cas très loin d’être des spécialistes de l’Interleukine 6 !
En quoi participer à MT180 est-il pour toi un plus dans ton métier, voire ta carrière de chercheuse ?
Comme je l’ai dit, je crois vraiment qu’il est important de savoir parler de son travail et de faire en sorte que des gens, qui ne sont pas à la base des spécialistes ou même des connaisseurs comprennent de quoi il s’agit et s’y intéressent. Je pense même que cela a sa place, par exemple, sur un CV.
C’est aussi une belle occasion de mettre en avant la recherche au Cnam et celle que nous faisons au sein de GBA.
Enfin, je trouve que le fait de rencontrer d’autres jeunes chercheurs d’autres laboratoires et de découvrir leurs travaux est très intéressant et peu d’évènements, finalement, le permettent comme l’aventure MT180 !
Comment envisages-tu la finale nationale le 3 juin prochain ?
Je sais que ça va être plus compliqué car « sortir du lot » au milieu de 26 autres candidats forcément doués est un vrai défi. En tout cas, je ferai de mon mieux et vais sans doute retravailler un peu mon texte, essayer de l’améliorer encore et puis garder en tête les conseils de Valérie afin de ne pas être trop stressée le Jour J…
En tout cas, j’ai hâte d’y être ! De rencontrer les autres candidats et d’écouter leurs prestations et puis, bien sûr, de représenter le mieux possible heSam, le Cnam et GBA. Je sais déjà que j'aurai le soutien de mes collègues qui veulent tous faire le déplacement ; j’espère qu’ils prévoient une grande salle à Nancy !