La team Cnam MT180 - Édition 2017

J.J.MachuretJean Jacques Machuret

"50 ans de carrière au parcours atypique, du statut de vendeur sans diplôme à 22 ans chez SIMCA à celui de docteur ès Sciences de gestion à 72 ans au Cnam, vendeur, cadre commercial, chef d’entreprise, consultant, enseignant, mentor, sa devise : Il faut toujours penser à planter des arbres pour que les générations futures soient à l’ombre l’été et puissent se chauffer l’hiver."

Sa thèse

Les facteurs de la performance commerciale en formation professionnelle - Le cas du Néo Formateur.rice Consultant (NFC)

"La formation de 450 demandeur.euse.s d’emplois pendant 10 ans engage cette recherche. L’étude du contexte, l’opinion de 20 expert.e.s, 300 réponses à 25 questions identifient 2 facteurs de succès : la démonstration de l'expertise et le développement du climat de confiance et 4 paramètres : compréhension du client, implication personnelle, expérience, maîtrise des méthodes. Cela s’applique à tous dans les cas de retour à l’emploi ou d’évolution de carrière par la méthode du marketing de soi."

Laboratoire : Laboratoire interdisciplinaire de recherches en sciences de l’action (Lirsa)

Directeurs de thèse : Jean-Paul Aimetti et Maurice Thévenet

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A.FerryAurélien Ferry

"Ingénieur en Génie des systèmes et innovation (Institut national polytechnique de Lorraine), je suis chef de projets au sein de Cnam entrepreneur(s) et mets en place des parcours innovants pour accompagner les individus qui souhaitent entreprendre. Auteur de l’ouvrage « Réussir ses projet, clés pour structurer et organiser son activité » paru chez Dunod en 2011, je suis également enseignant en management de projet et en techniques d’entrepreneuriat et anime le blog www.relayeur.fr."

Sa thèse

Les entrepreneur.e.s de demain, l'intelligence collective comme nouvelle méthode d'accompagnement entrepreneurial

"Mes recherches doctorales portent sur l’émergence de l’intelligence collective dans la nouvelle génération d’entrepreneur.e.s.

L’environnement entrepreneuriale est fortement perturbé par les nouveaux défis dus aux grandes mutations (structurelles, économiques, démographiques, numériques, écologiques / environnementales). De plus, les entreprenant.e.s des générations Y et Z révèlent de nouvelles postures par rapport à leurs aîné.e.s, tant sur leurs motivations, sur leurs personnalité que sur leur compétences (degré de digitalisation, nouvelles préoccupations, etc.). L’accompagnement entrepreneurial va devoir suivre ces évolutions pour répondre aux nouvelles attentes des entreprenant.e.s et à l’évolution des possibles. L’intelligence collective devient la composante permettant d’associer les nouveaux entreprenant.e.s, le nouvel environnement et les nouvelles pratiques d’accompagnement : tiers-lieux, compétences sociales, réseaux physiques ou digitaux, etc. Au-delà d’un phénomène de mode ou d’une simple évolution, l’intelligence collective doit être vue comme une méthode d’accompagnement à part entière, modifiant l’ensemble des paramètres actuels des acteur.rice.s de l’accompagnement (posture, outils, process, réseaux)."

Laboratoire : Laboratoire interdisciplinaire de recherches en sciences de l’action (Lirsa)

Directeur de thèse : Mohamed Bayad

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VTDMValérie Tandeau de Marsac

"HEC (1982) et avocate (depuis 1996), je suis spécialisée dans l’accompagnement des entreprises familiales. J'ai publié le « Guide Pratique des Entreprises Familiales » (Eyrolles 2011) et « L’entreprise familiale, un modèle pour l’avenir et pour tous » (avec l’EDHEC, 2014). J'enseigne le Family Business (gouvernance, transmission, philanthropie) dans des écoles de commerce (EDHEC, HEC). Enfin, je suis doctorante au Cnam, lauréate d’une bourse consentie par l’Institut Louis Bachelier, financée par des mécènes, parmi lesquels les familles Michelin et Viellard.

Sa thèse

Le capital familial - Étude sur le statut juridique du capital et de l'actionnaire en droit français

"Proposer une définition juridique innovante d’un capital économiquement utile pour fonder une fiscalité différenciée : étude du cas du capital familial...

Ma recherche porte sur un sujet qui, paradoxalement, repose sur un vide juridique. Il n’existe pas de définition du capital. Pour combler ce vide, j’observe les entreprises familiales. Pourquoi ? Parce qu’elles résistent mieux aux crises et portent l’économie partout dans le monde. En France, elles ont créé 110 000 emplois entre 2009 et 2015, tandis que les grands groupes en détruisaient plus de 50 000. Je cherche ainsi à identifier des critères qui me permettront de définir ce qu’est un capital économiquement utile, par différence avec un capital spéculatif. J’espère ainsi offrir au législateur une base juridique solide pour proposer une fiscalité différenciée du capital."

Laboratoire : Laboratoire interdisciplinaire de recherches en sciences de l’action (Lirsa)

Directrice de thèse : Maria-Beatriz Salgado

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F.BoineauFrédéric Boineau

"Avec un DUT de Mesures physiques obtenu en 1990 à Limoges, j’ai débuté et poursuivi ma carrière jusqu’alors, dans le domaine de la métrologie, la science des mesures. Les cours du soir au Cnam et un mémoire sur la conception d’un étalon de référence pour la mesure des faibles débits gazeux au sein du Laboratoire national de métrologie et d’essais (LNE) m’ont conduit dans un premier temps au diplôme d’ingénieur en 2011. Le développement de cet étalon de référence dans différentes applications de métrologie m’a permis d’achever une thèse de doctorat fin 2016. J’occupe depuis 2011 un poste d’ingénieur de recherche en métrologie au LNE, dans les domaines de mesures des basses pressions absolues et des débits gazeux. Je travaille sur des projets nationaux, européens ou internationaux liés à l’amélioration des références de mesures et de l’instrumentation, pour les grandeurs des domaines cités."

Sa thèse

Applications du fluxmètre gazeux à pression constante ; caractérisation métrologique et comparaisons aux méthodes de référence pour les mesures de débit de 4×10-12 mol/s à 4×10-7 mol/s

"Ma thèse décrit, d’un point de vue métrologique, l’adéquation d’une référence de mesures de très faibles débits gazeux, à différentes applications. Cet instrument, le fluxmètre gazeux à pression constante, était destiné lors de sa conception aux mesures au plus haut niveau d’exactitude des basses pressions absolues (communément désignées comme « le vide ») et des très petites fuites gazeuses intimement liées à ce domaine, pour des écoulements de gaz en régime raréfié. Les travaux de cette thèse ont démontré qu’il était aussi apte à la mesure des micro-débits pour des écoulements à la pression atmosphérique. Un ensemble de comparaisons métrologiques avec les autres références de mesures de débit gazeux du Laboratoire commun de métrologie (LCM) composante du Laboratoire national de métrologie et d’essais (LNE) ont établi que l’incertitude élargie de mesure de débit gazeux, pour un niveau de confiance de 95 %, du fluxmètre à pression constante dans sa gamme de mesure optimale était meilleure que 0,5 % en valeur relative."

Laboratoire : Laboratoire commun de métrologie LNE-Cnam (LCM)

Directeur de thèse : Mark Plimmer

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