Les expert.e.s du Cnam/revue de presse

Focus sur la coupe du monde féminine de football par Richard Duhautois, chercheur CEET/Lirsa

25 juin 2018

« Les différences salariales entre footballeurs et footballeuses dépendent de la taille du marché »

Luc Arrondel, Richard Duhautois, Le Monde, 25 juin 2019

Luc Arrondel et Richard Duhautois, économistes et spécialistes du football, affirment, dans une tribune au « Monde », que les inégalités de rémunération entre joueurs et joueuses ne résultent pas d’une discrimination mais de la taille du « gâteau » à partager.

[...]

En savoir plusLire l'article sur le site du Monde

Coupe du monde féminine: A qui profite (vraiment) le succès de la compétition?

Nicolas Raffin et Romarik Le Dourneuf pour 20 Minutes, 22 juin 2019

Ramenez la coupe (et l’argent) à la maison. Deux semaines après le coup d’envoi de la Coupe du monde féminine de football en France, à mi-chemin de la compétition, les Bleues sont toujours en course. Après trois victoires en phase de poules, elles affronteront les Brésiliennes ce dimanche soir, avec l’espoir de rejoindre les quarts. Et en parallèle de ce succès sportif, 20 Minutes a choisi de s’intéresser aux vainqueurs économiques de l’événement.

Au niveau de la billetterie, le constat est clair. Les Français – et les touristes du monde entier – sont venus en masse assister aux rencontres. Dans un communiqué publié la semaine dernière, la FIFA se félicitait d’avoir écoulé 1 million de billets, tout en précisant que 14 matchs (sur 52) de la compétition affichaient déjà complets. Rapporté au nombre total de tickets mis en vente (1,3 million), cela représente un taux de remplissage « total » de 76 %, ce qui est plutôt flatteur. Mais le bilan est peut-être trop beau. Selon les calculs de la BBC, la capacité totale des stades de la compétition atteindrait en réalité 1,6 million de sièges. Ce qui veut dire que 300.000 places n’auraient jamais été mises sur le marché, alors que même les places dites « partenaires » sont comptabilisées dans les billets vendus.

[...]

En savoir plusLire l'article sur le site de 20 Minutes

Pour aller plus loin

« L’argent du football » - 3 questions à Luc Arrondel et Richard Duhautois

Pascal Boniface pour Mediapart, 25 juin 2018

Le « football business » est-il aussi business qu’on le dit ?

En 1905, le fondateur de la Football League, William McGregor, avait-il raison en déclarant déjà : « Football is a big business » ?

Contrairement à certains a priori, le football est aujourd’hui plutôt un petit business comparé aux autres secteurs d’activité : le chiffre d’affaires (CA) des cinq plus gros championnats européens (le « big five ») est légèrement inférieur à celui de la Française des jeux ; le budget de la Ligue 1 française deux fois plus petit que le CA de son sponsor officiel, le géant du meuble Conforama. Que représente le chiffre d’affaires du football dans le PIB aujourd’hui en France ? En comptant large, à peine 0,2 %...

[...]

En savoir plusLire l'article sur le site de Mediapart